Mehdi Meskini

Créateur d'espace artistique sous un sacré...toit

mehdi meskini

L'initiative

     D'un côté, il y avait Ces dames disent, compagnie de spectacles qui cherchait un lieu pour répéter et stocker du matériel. De l'autre, une envie commune de créer un lieu interassociatif. La solution se trouvait dans la chapelle des Petits-Châtelets.

chapelemele

L'association Chapêlmêle est née en janvier 2015, et a posé ses valises dans la chapelle le 1er février, avec l'objectif de permettre à des artistes venus de différentes disciplines de travailler et de présenter leurs créations.  Depuis son lancement, l'association a organisé six événements. « Nous avons déjà beaucoup de demandes de résidence et environ cent trente adhérents, se réjouit Mehdi Meskini, 30 ans, président de Chapêlmêle. C'est allé vite. »

     Mehdi est né dans le Maine-et-Loire et a grandi en Loire-Atlantique. Il a suivi des études d'animateur socio-culturel et a travaillé cinq ans dans ce domaine, à Rennes, à Nantes et en Guyane.

La place pour monter des projets

culture alençon

     « Quand je suis rentré de Guyane, je ne me voyais pas m'installer dans une grande ville. » Le jeune homme apprend le métier de régisseur à Lalacelle avec l'association Le tapis vert. Au gré des rencontres, il arrive à Alençon et intègre la compagnie Ces dames disent. « Ici, il y a la place pour monter des projets. »  

     Rapidement, l'idée d'un lieu interassociatif naît. « À Alençon, il y a la Luciole, la Scène nationale, les propositions institutionnelles sont bien représentées et variées et c'est très bien. »  

     Mais Mehdi et ses amis ont envie d'un lieu plus associatif, afin de diversifier les propositions. « Ce n'est pas une critique de ce qui est déjà en place, prévient le jeune homme. Cela vient en complémentarité de ce qui se fait déjà. »

     Une subvention du conseil départemental leur permet de lancer le projet et d'aménager la chapelle. « Il y a un gros travail à faire sur l'acoustique pour pouvoir accueillir des spectacles. »  

     Cette année, l'association demande une nouvelle subvention au conseil départemental pour les accueils de résidences et une subvention à la mairie pour poursuivre les travaux d'aménagement. « Nous utilisons beaucoup de matériaux de récup'. La moquette, par exemple, vient du parc-expo d'Alençon. »

      Aujourd'hui, l'association compte une quinzaine de membres actifs, tous bénévoles. « Nous donnons du temps pour que ce lieu existe, rappelle Mehdi. On compose avec la société dans laquelle on vit. S'il manque des lieux, montons-en ! »


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